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2 novembre 2008

Elections américaines : dernière ligne droite.

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Le 4 novembre prochain, les électeurs américains seront appelés à choisir celui qui succédera à George W. Bush, qui avait atteint des sommets d’impopularité, et laisse derrière lui un pays toujours enlisé en Irak, affaibli par une crise économique et un climat social tendu.

Une victoire annoncée ?

A l’issue du dernier débat télévisé entre les deux candidats, le candidat démocrate jouit d’une large avance : les sondages lui accordent en effet 49% d’intentions de vote, contre 43,5% pour son adversaire républicain. La victoire n’est cependant pas assurée, les sondages ne reflétant pas forcément ce qui va se passer dans l’isoloir, et le système électoral américain pouvant biaiser le résultat final. En effet, les candidats doivent s’assurer d’obtenir 270 des 538 voix des grands électeurs du Collège électoral. Ainsi, en 2004, George W. Bush a emporté la victoire face au démocrate Kerry alors que ce dernier avait recueilli plus de voix au niveau national. L’élection peut ainsi se jouer sur un seul état, et les deux candidats ne faiblissent pas dans la motivation de leurs troupes, rappelant l’un et l’autre que l’élection n’est pas encore jouée !

La fin d’une campagne passionnée.

Rappelons que, quelque soit l’issue du scrutin, cette campagne aura passionné les électeurs américains (et étrangers !) comme ce n’était pas arrivé, selon la politologue spécialiste des États-Unis Nicole Bacharan, depuis l’élection de Kennedy en 1960. Cet élan aura notamment été dû à la personnalité de Barack Obama, qui incarne le changement sur beaucoup de fronts, du fait de sa couleur de peau, de sa jeunesse, de son parcours, ou encore de sa capacité à représenter une Amérique grande et généreuse au sein comme au dehors de ses frontières, de bousculer l’image négative de son pays à l’étranger. La candidature de John McCain aura pour sa part marqué un retour de l’aile conservatrice du parti républicain, renforcé par la désignation de sa colistière Sarah Palin, réputée pour ses valeurs morales très traditionalistes (même si, comme la presse s’en est longuement amusée, sa fille de 16 ans est tombée enceinte sans être mariée au cours de la campagne).

En dehors des programmes radicalement opposés, ce sont donc deux idéologies et deux styles très distincts qui se seront affrontés dans cette campagne, qui touchera à sa fin le 4 novembre.

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